Mon maître, mon ami,
Toi, qui m'offres la douce quiétude de ton foyer,
Respecte mon goût de la liberté,
Et ne m'enchaîne à toi que par les sentiments qui nous lient.
Ta présence fait mon bonheur,
Mais si je médite ne cherche pas à deviner mes pensées,
J'ai gardé le goût sauvage du secret.
Ne trouble pas mon sommeil, il est nécessaire à mon équilibre.
Et lorsqu'à toi je viens donne moi abondance de caresses.
Pour mon péché de gourmandise pardonné te sera acquise toute mon amitié
.


 


 


 

À toi mon maître caresses prodigue-moi, ronronnements je te rendrai.
Apporte-moi chaleur, tendresse et douceur, l'amour dans mes yeux tu verras.
Ta présence m'est indispensable mais d'instinct sauvage et secret,
Accepte mes escapades nocturnes.
Mon attachement à ton logis je te prouverai,
Dormir et me prélasser tu devras m'accorder.
Délicat, gourmand, donne-moi une nourriture de choix et mon bonheur sera ta joie...


 



 


 

L'être que je suis n'a pas de maître mais un ami que je choisis,
sans qui je peux mourir d'ennui.
Traite moi donc en égal, je ne sui pas une peluche !
Respecte mon indépendance,
je te prouverai, librement, en caresses et "ron ron" que je t'aime.
Et s'il le faut, des années, je t'attendrai, mon ami...